Les images représentatives des pépinières d’entreprises sont la ruche et la couveuse.
Le choix de domicilier son siège social dans une pépinière d’entreprise intervient dans le projet de création d’entreprise comme une solution parmi les meilleures. Cela nous laisse à penser que l’entrepreneur sera dans les meilleures conditions pour démarrer son activité.
Mais pour arrêter ce choix sereinement, une définition, l’analyse du rôle des pépinières d’entreprises et la liste des avantages retirés par les entrepreneurs sont nécessaires. Reste ensuite à réaliser les formalités légales d’immatriculation de la nouvelle société.
La définition de la pépinière d’entreprises
La pépinière d’entreprises est une solution qui séduit les entrepreneurs face au choix dont ils disposent pour domicilier leur entreprise en cours de projet.
Les pépinières sont installées dans des locaux équipés d’un panel de matériels à la pointe de la technologie. L’accès à des services de qualité simplifie le démarrage des entreprises tout en évitant l’isolement des entrepreneurs.
La pépinière est aussi la solution qui favorise l’échange entre créateurs d’entreprises ainsi que le développement d’un réseau, indispensable pour glaner les conseils des professionnels également domiciliés dans la pépinière.
Le rôle de la pépinière d’entreprises
Le rôle de la pépinière d’entreprises :
- offrir un lieu de vie et de développement pour asseoir le démarrage d’une jeune société,
- proposer un soutien au niveau des équipements matériels performants (imprimante 3D), des services administratifs (accueil téléphonique, traitement du courrier, etc.),
- donner accès aux applications logicielles « standards » via le réseau informatique,
- permettre une connexion Wi-Fi performante et fiable
Les avantages de la pépinière d’entreprises
Outre les avantages matériels et les services, le choix de domicilier son siège social dans une pépinière d’entreprises est un gage de crédibilité face aux clients, qu’il s’agisse d’une société commerciale aussi bien que d’un auto-entrepreneur spécialisé dans le secteur de l’artisanat.
En effet, les clients sont rassurés s’ils sont reçus dans un lieu différent du domicile personnel de l’entrepreneur et si une forme d’activité entoure celui qui organise une réunion de travail dans des locaux adaptés, spacieux et totalement équipés des matériels de pointe.
Avec la prise en charge de la gestion des éléments périphériques à son activité professionnelle, l’entrepreneur évite l’embauche d’une assistante et sa trésorerie n’est pas impactée par l’achat de matériels, logiciels et équipements divers. C’est un gain financier en même temps qu’un gain de temps.
L’admission dans la pépinière d’entreprises
Mis à part le type d’activité des entreprises candidates, le processus d’intégration des jeunes sociétés dans les pépinières d’entreprises peut différer légèrement d’une pépinière à une autre car on distingue aujourd’hui trois sortes de pépinières :
- pépinières innovantes : dédiées aux sociétés qui évoluent dans un domaine d’activité à fort potentiel de transformation (télécommunications, ingénierie industrielle, etc.),
- pépinières généralistes : dédiées à tout type de statut juridique, hors les sociétés de commerce de détail, c’est la forme la plus répandue en France,
- pépinières spécialisées dans un seul secteur d’activité: accueillent les jeunes entreprises qui évoluent dans un secteur d’activité particulier : énergies renouvelables, technologies numériques, etc.
La principale obligation à l’admission dans la pépinière est que l’entreprise doit exister depuis moins de deux ans et que l’entrepreneur passe avec succès les entretiens avec le dirigeant. Si votre candidature est acceptée, un contrat est signé avec le dirigeant de la pépinière d’entreprises, engageant les deux parties pour une durée de trois ans.
Les formalités légales après l’entrée dans la pépinière d’entreprises
Comme dans toute création de société, certaines formalités administratives sont nécessaires. La première est la rédaction des statuts sociaux où sont notifiés : la domiciliation du siège social, le statut juridique de l’entreprise et l’identité de son représentant légal, le montant du capital social et la façon dont il est constitué, sa durée de vie, etc. Les clauses de ces statuts définissant le fonctionnement général de l’entreprise, elles demandent toute l’implication du futur entrepreneur.
Il complète ensuite le formulaire cerfa de création d’entreprise et publie une annonce légale dans un Journal d’Annonces Légales (JAL) ou, comme la loi le permet maintenant (loi du 22 mai 2019) sur un Support Habilité à recevoir des Annonces Légales (SHAL) au format numérique.
Note, les deux supports sont accessibles en ligne sur Internet, même si le JAL parait au format papier.
Enfin, il faut que l’entrepreneur constitue son dossier de demande d’immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) sans omettre aucun document : statuts sociaux, attestation de parution de l’annonce légale, attestation d’occupation du local du siège social (contrat signé avec la pépinière d’entreprises), identité du dirigeant, etc.
Il faut quelques jours au RCS pour envoyer l’extrait Kbis de la nouvelle société, validant la domiciliation du siège social dans la pépinière d’entreprises.
(Crédit photo : istock)